Title
Can we rely on forest reserves for primate conservation?
Author(s)
Mugume, S.;Chapman, C.A.;Isabirye-Basuta, G.;Otali, E.
Published
2015
Publisher
African Journal of Ecology
Published Version DOI
https://doi.org/10.1111/aje.12230
Abstract
Tropical forests contain much of the world's biodiversity, yet their rate of decline is increasing. The strategy most frequently used to protect this biodiversity is to make parks and reserves. While there is a great deal of research on the effectiveness of parks for protecting biodiversity, there is little research on how well extractive reserves conserve biodiversity. Here, we evaluate the effectiveness of four forest reserves in western Uganda at maintaining populations of primates and compare census data from the reserves to data from the neighbouring well-protected Kibale National Park. The relative abundance of the five most common primates in the park was approximately four times that of the forest reserves. In the forest reserves, evidence of new human encroachment was seen every 500 m, while in the park it was seen every 100,000 m. Two recommendations emerge from our research: (i) for forest reserves, such as those studied here, to have conservation value for primates, extraction must be reduced and (ii) until the long-term viability of the populations in forest reserves can be ascertained, they should not be considered in estimates of the sizes of endangered species protected ranges. Les forêts tropicales abritent une grande partie de la diversité mondiale et pourtant, le rythme de leur déclin s'accélère. La stratégie la plus souvent utilisée pour protéger la biodiversité est de créer des parcs et des réserves. S'il existe de nombreuses recherches sur l'efficacité des parcs pour protéger la biodiversité, il y en a peu sur celle des réserves extractives à préserver la biodiversité. Nous avons évalué ici l'efficacité de quatre réserves forestières de l'ouest de l'Ouganda pour préserver des populations de primates et nous comparons les données des recensements des réserves à celles du très protégé Parc National de Kibale voisin. L'abondance relative des cinq primates les plus communs du parc était à peu près cinq fois celle observée dans les réserves. Dans les réserves forestières, on observait de signes de nouveaux envahissements humains tous les 500 m, alors que dans le parc, c'était tous les 100,000 m. Deux recommandations ressortent de notre recherche: (i) pour des réserves forestières comme celles qui sont étudiées ici, il faut réduire les extractions pour avoir encore une valeur de conservation pour les primates et (ii) tant que la viabilité à long terme des populations vivant dans les réserves forestières ne peut pas être assurée, ces forêts ne devraient pas être comptabilisées dans les estimations de la surface protégée de l'aire de répartition des espèces menacées en danger.
Keywords
bushmeat;extractive reserves;forest reserves;human encroachment;Kibale National Park;logging

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